Soa de Muse est une artiste pluridisciplinaire qui s’est illustrée dans le milieu du drag en se hissant jusqu’à la finale de la première saison de Drag Race . Son univers est une rencontre entre cabaret, drag culture et ballroom scene.

Au théâtre de la Croix Rousse, vendredi et samedi dernier, pour l'ouverture du festival Festiv.iel,   Soa de Muse – accompagnée à la mise en scène par Bia Kaysel –, explore en avant-première, en solo, les prémices du troisième volet de Diaspora

Un projet qui fusionne afro-futurisme, célébration de l’excellence noire et la forme cabaret pour édifier de nouvelles mythologies émancipatrices, libérées des stéréotypes oppressifs qui ont entravé les peuples racisés.

Notre avis sur le spectacle. 

Black is beautiful... Drag is beautiful...mais Black et Drag sont aussi en souf et en colère.

Ça brille et ça paillette avec Soa de Muse, rien de telles que de la musique et des punch line pour embarquer le public dans sa révolte.

 Soa de Muse, la drag Star invente sa Diaspora et recrute des militants(es) pour célébrer l'identité LGBQIA+ dans une grande farandole de numéro musicaux digne des plus grands cabarets. 

Danses, mimes, performances circassiennes, habillées de lumière, Afrodite Amour (ma préférée), la redoutablement belle Shei Tan et Mami Watta, sensuelle déesse vaudou, s'en donnent à cœur et à corps joie sur la scène.µ

Tandis que, telle un monsieur loyal en styletto, Maitresse Soa de Muse, reine, patronne, daronne de cérémonie déterminée, avec chic et grâce, emmène tout son petit monde vers une acceptation totale de toutes les différences.

" Liberté, égalité, fraternité " serait un très bon slogan pour " Dispora" ce spectacle de Drag/cabaret fort et engagé, dommage, je crois que c'est déjà pris.  

Jeune et bigarré les spectateurs du TXR étaient ravis...

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